Intermittent, partiel, de longue durée, alterné, modifié, quelle que soit sa forme, on n'a plus que le mot jeûne à la bouche. Et cette pratique, encore considérée il y a peu comme une lubie réservée à des illuminés, bénéficie aujourd'hui de sérieux appuis scientifiques. Ce n'est pas un hasard si l'élite mondiale se précipite chaque année dans les cliniques Buchinger pour se serrer la ceinture pendant trois semaines ou plus.
À l'ère de l'opulence alimentaire et de la malbouffe,
casser la sacro-sainte règle des trois (voire quatre) repas par jour
pourrait, selon certains spécialistes, contribuer à lutter contre
l'obésité, le diabète, le syndrome métabolique, et même retarder le
processus de vieillissement. Il suffirait de manger moins pour se sentir
mieux. Nouvelle preuve de cet engouement : le succès inattendu de L'Art japonais du jeûne (1), déjà vendu à plus d'un million d'exemplaires à travers le monde, qui vient de paraître en France. (...)
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