Alors que les dispositifs de caméras « augmentées » se multiplient, le gendarme français de la vie privée alerte sur le besoin d’un encadrement juridique nouveau — sans quoi la technologie ne pourra être déployée que de manière très limitée.
Depuis plusieurs années, de nouvelles caméras équipées de logiciels d’intelligence artificielle voient le jour et permettent, par exemple, de filmer la voie publique pour évaluer le trafic en temps réel ou catégoriser les clients d’un centre commercial afin d’adapter l’agencement des boutiques ou des panneaux publicitaires.
Si le déploiement de cette technologie n’est techniquement pas interdit, la CNIL estime que le cadre applicable aux dispositifs de vidéoprotection traditionnels aurait bien besoin d’une mise à jour.
Dans sa position publiée mardi (19 juillet), l’autorité souhaite apporter un peu de clarté sur le sujet et appeler les pouvoirs publics à s’en emparer. (...)
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